Comment j'entretiens mes modèles réduits.

Pierre-B

le 04/06/2020 à 10:48 Citer ce message

Bonjour à tous,
C'est bien mignon d'avoir des petites locos, mais pour qu'elles restent en bon état, il faut les entretenir un minimum.
J'emploie le mot, minimum, car c'est ainsi que je conçois ma maintenance. Le mieux étant, comme chacun le sait, l'ennemi du bien.

J'ai une base informatique de données dans laquelle je répertorie mes machines et qui, parmi d'autres informations, me donne la dernière date de leur vérification.

Je ne stocke pas de modèles en boîte d'origine. D'abord parce que je veux les admirer, ensuite parce que j'ai vu beaucoup de machines abimées par la dégradation du polystyrène ou de la mousse interne de ce type d'emballage.
Mes locos séjournent 95% de leur temps sur des étagères de vitrine, donc exposées à la lumière. De ce fait, je les change de position à chaque vérification pour que l'exposition aux U.V. ne soit pas toujours la-même.
Mes locos ne sont pas posées sur des rails, pour ne pas aplatir les bandages de certains modèles assez lourds.

Mon inspection est avant tout visuelle. Je constate parfois des dégradations : vieillissement des plastiques, des peintures, etc ... Je note cette nouvelle réalité dans ma base de données.

Ensuite, je pose la machine sur les rails ... Là, il y a parfois des surprises désagréables car un moteur de loco qui ne tourne pas pendant trop longtemps peut parfois rester bloqué.
Souvent, c'est l'accumulation de graisse figée sur les axes du rotor qui provoque l'avarie.
Le "graissage" d'une machine doit être parcimonieux. (Il y a mille façons de faire repartir ou de casser définitivement une machine ""bloquée") Cependant, lors de ma vérification d'un modèle, je construis un petit ovale de rails au sol pour le faire tourner, préventivement à une panne.
Pour certains modèles, j'en profite pour vérifier l'intensité électrique consommée suivant une tension qui est toujours identique. Cela m'informe sur les éventuelles problèmes moteurs. (Très souvent, je fais tourner ces modèles plus longtemps sur mon ovale de rails et je vois cette intensité chutée.)

Ensuite, je fais un dépoussiérage du modèle. Matériel : chiffon en microfibre pour lunettes, gros pinceau à maquillage, parfois, vaporisateur de dépoussiérant antistatique.
Je fais les surfaces larges avec le chiffon et les endroits délicats avec le pinceau. Si j'utilise du dépoussiérant en bombe, c'est toujours en vaporisant légèrement le pinceau.

Si les roues ont besoin d'un nettoyage pour la captation du courant, j'utilise un coton tige et de l'alcool à 70°. Je ne passe pas d'alcool sur les roues bandagées.

Je n'ai plus qu'à mettre à jour mes données sur ma base et le tour est joué jusqu'à la fois d'après ...
PS : je n'ai pas de matériel numérique.

Ne tirez pas sur le webmaster. Aidez-le !

pat75

le 04/06/2020 à 16:44 Citer ce message

!!
C'est très méthodique! Je devrais faire de même!

Passionné de chemins de fer Européens...

EBT436

le 21/09/2020 à 20:21 Citer ce message

Bonsoir Pierre et tous , quelle organisation , moi je note mes interventions d'entretien de réparations ou d'amélioration sur un cahier ( je ne suis pas moderne) , cependant j'ai un fichier informatique pour les locos un pour les voitures de voyageurs et fourgons et un pour les wagons , les engins ont une immatriculation comportant l'initiale du pays d'origine le numéro d'ordre d'achat , un numéro d'ordre selon le pays d'origine , le mois et l'année d'achat le type E pour électrique D pour diesel etc : exemple : CH.001.101.01.84.E.01 . C'est une fantaisie qui me vient de mon métier , pour le graissage j'ai banni depuis longtemps la graisse qui a tendance à durcir avec le temps lorsque les engins restent en arret prolongé , j'utilise l'huile de machine à coudre , que se soit pour les engrenages métal ou plastique , à l'aide d'une aiguille je dépose une goutte ou plusieurs à l'endroit désiré et tout fonctionne à merveille ! pour le nettoyage des roues et des contacts avec un coton tige et de l'essence F . Voila chacun sa méthode !
JMM

vwlucas

le 22/09/2020 à 09:21 Citer ce message

Bonjour Pierre,
Bonjour tout le monde,

Pouvez-vous préciser ce que vous employez comme "vaporisateur de dépoussiérant antistatique."
J'aurais peur d'utiliser du liquide sur mes carrosseries.

Je vais vous faire soupirer de dépit, car je n'ai pas de base de donnée pour ma collection. J'en ai commencé une dans les années '90, mais elle était en MS Works, fichier *.wdb.
J'ai du transférer en *.xls, mais suite à une mauvaise manip', j'ai mélangé les données. Heureusement que j'avais une version papier... Cela fait 12 ans que je suis retraité, mais je n'ai pas le courage de recommencer ce travail de Bénédictin.
De toute façon, je pratique la gestion négative; je gère ce que je n'ai pas.

Mon attention se porte surtout sur les nouveaux objets, testés à 10 V (courant pulsé) sur un banc de test à 10 rouleaux. La consommation ne doit pas dépasser les 250 mAmp, avec une chute de tension de 2V.
Je n'hésite pas à nettoyer les carrosseries à l'eau tiède et savon.
Huilage à l'huile moteur 15 W 40 SAE, comme à l'époque ou fleischmann conseillait l'huile monograde 20 SAE.

Je possède bien sûr des vitrines, qui tapissent les longs couloirs de ma maison centenaire, mais la majorité des pièces sont dans leur boîte, avec la masse (donc les engrenages) vers le haut. C'est ainsi que les locos Fleischmann regardent vers la gauche, à l'exception de quelques erreurs d'emballage. Comme ces BR 55.

Le tout repose à l'ombre, au frais et au sec.

Pierre-B

le 22/09/2020 à 13:36 Citer ce message

Bonjour à tous et à chacun,

Jacques,
le produit vaporisateur "dépoussiérant antistatique" est celui de la photo. je le vaporise sur un gros pinceau de maquillage pour le poudrage des joues (pinceau de qualité si possible, donc très souple et qui ne perd pas ses poils.). Ensuite, je n'hésite pas et je frotte avec mon pinceau jusqu'à disparition de toutes traces d'humidité sur la partie à nettoyer. Il y a plusieurs produits dans la gamme.Le mien ne fait pas briller mais il satine légèrement la surface traitée.
Il fonctionne aussi bien sur le plastique, transparent ou non, que sur le métal. Son effet n'est pas éternel....

Eau tiède et savon, j'ai essayé, avec le même type de gros pinceau. Le nettoyage est radical mais je trouve qu'après séchage les carrosseries des locos deviennent ternes.

Pour les roues, je prends de l'alcool pharmaceutique à 70° avec un coton tige, uniquement sur la bande de roulement et le boudin de roue ! Je fais les roues bandagées avec mon produit O'Cedar déposé sur un autre coton tige. (L'alcool rend cassant les bandages de roues.)

je graisse avec de l'huile très fluide de façon parcimonieuse, et sur les entrainements métalliques avec une minuscule pointe de graisse graphite de modélisme voiture.

Ne tirez pas sur le webmaster. Aidez-le !

Pierre-B

le 22/09/2020 à 14:31 Citer ce message

Jacques,
J'ai connu les premiers fichiers MS Works mais ils étaient déjà en *.wps. Je n'ai jamais apprécié ce logiciel qui faisait un peu de tout mais pas tout très bien ...
Professionnellement, j'ai utilisé Publisher, aussi de Microsoft, pendant plus de trente ans. En ce qui concerne Excel, c'est une personne qui le maniait bien qui m'a monté les "bases"de mon tableau que je sauvegarde toujours précieusement en double exemplaire. (je serais aujourd'hui incapable de le refaire si je le perdais ...)

Ne tirez pas sur le webmaster. Aidez-le !

vwlucas

le 22/09/2020 à 18:38 Citer ce message

Bonjour à tous,

En plus du matériel classique, voici quelques outils pratiques.

Le banc de test à 10 roues (pour les BR 50). Interrupteur inverseur, le tout encore analogique. Home made.
La pince X-Acto, à trois pattes, pour replacer des vis dans les endroits difficilement accessibles, ou des petites vis quand on a des trop gros doigts.
Un feutre à brins en fibres de verre, pour nettoyer les roues encrassées, les contacteurs et les collecteurs.
Un pied à coulisse aussi vieux que moi.
Des cure-pipes pour nettoyer les sièges des balais en carbone.